L'Ironie de l'histoire, qui en ricane encore, est le rappel aux valeurs républicaines pour étriller gaillardement Céline. Céline fut écrivain, il ne fut pas président. On peut débattre à l'infini sur Céline. Etait-il le personnage à l'âme boueuse qu'il convient de trainer dans la fange ad vitam eternam ? Voulait-il en deux pamphlets abjectes, pousser la haine jusqu'à son paroxysme dans cette époque honteuse ? A chacun de se détérminer en connaissance de tous ses écrits. Personnellement je n'étais pas dans la tête de Céline, je n'ai pas vécu cette époque courbée, ou être debout condamnait à une mort. certaine Aussi faire le distinguo entre héros et salauds hors contexte me semble parfois terriblement complexe, et appelle l'homme à un peu de modestie sur le présupposé courage dont il aurait lui même ait preuve au coeur d'une opinion publique devenue majoritairement aussi folle qu'haineuse. Je me demande parfois en entendant les uns et les autres comment un tel gouvernement a pu exister , comment de tels infects agissements ont pu se produire dans un pays fait de tant de héros au jugement si certain., à l'âme si noble, et au courage si incorruptible. C'est un vrai mystère ! Par delà une chose est certaine dès lors que l'on juge l'homme sur ses actes, Céline ne fut pas décoré de la francisque !
Tonvoisin
ps Rien de bien préoccupant ! Un petit coup de roms, et ça repart.
Au donneurs de leçons, qui aboient avec opportunisme dans cette période pour le moins douteuse, l'histoire a bonne mémoire et se souvient du bruit des silences .
Comme on fait son lit on se couche !